escompteuse

(Date à préciser) Dérivé de escompter, avec le suffixe -euse.

escompteuse \ɛs.kɔ̃.tøz\ féminin (pour un homme, on dit : escompteur)

1. (Métier) (Finance) Celle qui fait l’escompte.
   • La Banque de France, institution privilégiée, n’était guère utile qu’aux grosses bourses. D’une part, elle ne pouvait remplacer le numéraire dans les petites transactions ; car, jusqu’en 1847, elle n’admettait pas de coupures au-dessous de 500 francs, et lorsque enfin cette année-là elle émit, avec autorisation du gouvernement, des billets de 200 francs, il ne manqua pas de prophètes de malheur (et Thiers en était) pour crier que c’était une cause de ruine assurée. D’autre part, comme escompteuse des effets de commerce, c’est-à-dire comme fournisseuse d’avances aux négociants, elle exigeait trois signatures et une prime considérable. — (Georges Renard  ; sous la direction de Jean Jaurès, Histoire socialiste, tome IX. La République de 1848 (1848-1852), Jules Rouff, Paris, 1901-1908, page 335)

escompteuse \ɛs.kɔ̃.tøz\

1. Féminin singulier de escompteur.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• La prononciation \ɛs.kɔ̃.tøz\ rime avec les mots qui finissent en \øz\.
• Paris (France) : écouter « escompteuse [Prononciation ?] »

• « escompteuse », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage