faire du rentre-dedans

Composé de faire et de rentre-dedans.

faire du rentre-dedans \fɛʁ dy ʁɑ̃.tʁə.də.dɑ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

1. (Familier) Tenter de séduire avec insistance, de façon pressante.
   • Quand elle entame le second couplet, je suis en train de me dire que je serais peut-être bien capable de lui faire un vache rentre-dedans, à condition, bien entendu, de me tenir à carreaux et de ne pas m’y brûler les doigts [...]. — (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
   • Il ne me plaisait pas plus que ça (mais il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent à ces soirées) et comme il m’a fait un « rentre-dedans » pas possible, je me suis laissé convaincre pour une invitation à dîner. — (Eve Toscane, On ne peut pas demander d’olives à un figuier, éditions Publibook, 2009)
   • Mes copains lui faisaient du rentre-dedans, mais c’est moi qu’elle avait choisi, d’où des jalousies féroces et des actions basses envers moi. — (André Fages, La Cavalade, éditions Publibook, 2010)

• gringue

• Le \ʁ\ à la fin de rentre est aussi très souvent non prononcé, entraînant la réalisation phonétique suivante : \ʁɑ̃t də.dɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « faire du rentre-dedans [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « faire du rentre-dedans [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « faire du rentre-dedans [Prononciation ?] »

• « rentre-dedans », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage