fenaison

(1240) Dérivé de fener (« faire les foins »), avec le suffixe -aison.

fenaison \fə.nɛ.zɔ̃\ féminin

1. Action de faner l’herbe d’un pré après l’avoir fauchée dans le but de la récolter en foin.
   • Maintenant la vallée était troublée au loin par toutes sortes de bruits : des battements de faux, des grincements d’essieu, des claquements de fouet, des murmures de voix. C’est qu’en effet, comme elle l’avait remarqué en revenant de Saint-Pipoy, la fenaison était commencée dans les prairies les mieux exposées, où l’herbe avait mûri plus vite. — (Hector Malot, En famille, 1893)
   • Elle reçut en pleine figure la tiède caresse d'un soir de fenaison. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 184)
   • La fenaison commence généralement dès les premiers jours de juin, époque à laquelle, dans les années sèches, beaucoup des Graminées sont arrivées à maturité […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 84)
2. (Par extension) Époque à laquelle on fait les foins.
   • La fenaison approche.

• Normandie (France) : écouter « fenaison [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fenaison), mais l’article a pu être modifié depuis.