fenestré

Emploi du participe passé du verbe fenestrer.

fenestré \fə.nɛs.tʁe\ masculin

1. Qui est percé d'ouvertures.
   • Des espèces de tours en fonte fenestrée, pour les rendre plus légères, servent de chevalets aux fils de fer qui se croisent avec une symétrie de résistance habilement calculée ; ces câbles se dessinent dans le ciel avec une ténuité et une délicatesse de fil d’araignée, qui ajoutent encore au merveilleux de la construction. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
   • Quand le Pédant arriva près de Sigognac, celui-ci tenait par les deux manches et présentait à la lumière une chemise fenestrée comme la rose d’une cathédrale, et il secouait la tête d’un air piteusement découragé. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
2. (Héraldique) Qui est percé à jour.
   • Feuille fenestrée.

• fenêtré

fenestré \fə.nɛs.tʁe\

1. Participe passé masculin singulier du verbe fenestrer.

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fenestré), mais l’article a pu être modifié depuis.

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fenestré \Prononciation ?\ masculin

1. Ouvert, en parlant du front.
   • Que le gentil prevost moult tresbien resamblés
     De cors et de viaire et de front fenestré — (Hervis de Metz, édition de E. Stengel, p. 101, 1200-25)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• Français : fenestré

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (fenestrer)