gaiement

Dérivé de gaie, avec le suffixe -ment.

gaiement \ɡe.mɑ̃\ (orthographe traditionnelle)

1. D’une manière gaie.
   • Et nous nous promenons là tout gaiement, jusqu'à la route qui descend vers le canal […] — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
   • Voilà l'image de ma vie :je devrais fredonner gaiement sous la douche, tout à la joie de ce jour nouveau, et je m'engonce dans l’amère moiteur de maussades ruminements. — (Patrick Cauvin, Huit jours en été, Jean-Claude Lattès, 1979, chap.1)
2. (Familier) Rapidement, d'un bon train.
   • Aller gaiement : Aller son train.
   • Allez-y gaiement ! Que l’orbe d’argent
     Croisse sur vos fronts son reflet changeant ;
     Bien avant dans la nuit, à la Saint-Jean
     Dansez la villanelle ! — (Émile Nelligan, « Violon de villanelle », dans Émile Nelligan et son œuvre dans la bibliothèque Wikisource , section « Virgiliennes », Louis Dantin, Montréal, 1903, page 74)

• gaîment
• gaiment (orthographe rectifiée de 1990)

• La prononciation \ɡe.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• \ɡe.mɑ̃\
• France : écouter « gaiement [ge.mɑ̃] »
• France (Lyon) : écouter « gaiement [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gaiement), mais l’article a pu être modifié depuis.