garde-cendre

Français

Étymologie

Composé de garde et de cendre.

Nom commun

(orthographe traditionnelle)
Invariable
garde-cendre
\ɡaʁ.də.sɑ̃dʁ\
(orthographe rectifiée de 1990)
SingulierPluriel
garde-cendre garde-cendres
\ɡaʁ.də.sɑ̃dʁ\

garde-cendre \ɡaʁ.də.sɑ̃dʁ\ masculin

  1. Plate-bande en cuivre qui sert à retenir la cendre et les charbons qui pourraient s’échapper du foyer.
    • Bathilde alla droit à la cheminée, ôta son chapeau, se mira dans la glace et mit son joli pied sur la barre du garde-cendre pour le montrer à Rogron.  (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
    • Ce professeur, étant jeune, avait vu un jour la robe d’une femme de chambre s’accrocher à un garde-cendre ; il était tombé amoureux de cet accident.  (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
    • Les flambeaux, les bras, le garde-cendre, le lustre, la pendule appartenaient au genre rocaille.  (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)

Variantes orthographiques

Traductions

Références

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (garde-cendre)

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