lantiponnage

Déverbal de antiponner, avec le suffixe -age.

lantiponnage \lɑ̃.ti.pɔ.naʒ\ masculin

1. Action de lantiponner ; discours frivole, inutile et importun.
   • Ah ! vartigué, monsieur le médecin, que de lantiponnages ! — (Molière, Le Médecin malgré lui, Acte II, Scène 5, 1666)
   • Premièrement, le sinistre avis fut-il spontané, ou ses donneurs débitèrent-ils le lantiponnage à l’instigation du tortueux gentilhomme, pour la minute terré aux environs de Rennes, qui les gouverne ? — (Jean Silve de Ventavon, Jean Chouan : le paysan rebelle, 1757-1794, 1985)
   • Il confrontait intimement la merveilleuse histoire neuve et les vieux lantiponnages appris et rabâchés de veillées en veillées. Des frissons émerveillés le parcouraient au souvenir de ces images que la voix d’Ulysse avait peintes sur le mur noir de ses ténèbres. — (Jean Giono, Naissance de l’Odyssée, dans Œuvres romanesques complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, Tome I, 1987, page 35)

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• « lantiponnage », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage