le chien aboie, la caravane passe

Français

Étymologie

(Date à préciser) Ce proverbe est d’origine turque[1][2] ou arabe[3][4][5].

Locution-phrase

le chien aboie, la caravane passe \lə ʃjɛ̃ a.bwa la ka.ʁa.van pas\

  1. (Sens figuré) Il faut suivre son chemin sans s’occuper de ce que disent les calomniateurs.
    • Il est des adversaires politiques qui sont sans cesse à l’affût de ce qu’ils croient de nature à atteindre les hommes qu’ils guettent. Ils furètent, dans tous les coins. Ils ne reculent devant aucune petitesse. « Les chiens aboient. La caravane passe, » dit-on de l’autre côté de la Méditerranée.  (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • La Côte d’Azur offre de multiples manifestations et un grand nombre de salons, il s’y passe toujours quelque chose de bien et de beau, été comme hiver. N’en déplaise aux esprits chagrins qui ne pensent qu’à nous calomnier… Le chien aboie et la caravane passe  (Robert Verdoïa, « D’un Salon à l’autre… », Le Petit Niçois, 14 septembre 2006)
  2. (Sens figuré) Certains se permettent d’agir de façon sourde aux critiques.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

Variantes

Synonymes

Faire ce que l’on doit sans s’occuper des propos négatifs à son sujet (1) :

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

  • Somain (France) : écouter « le chien aboie, la caravane passe [Prononciation ?] »

Références

  1. Pedro Rodríguez Panizo, Disonancia acorde: la significación teológica de la historia de las religiones según R. C. Zaehner, 2007, page 68
  2. Pierre Antoine Leboux de La Mésangère, Dictionnaire des proverbes français, 3e édition, Rey et Gravier, Paris, 1823, page 152
  3. L'internaute
  4. Expressio
  5. Ferdinand de Lesseps
  6. Non ragioniam di lor, ma guarda e passa

Voir aussi

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