mi-clos

Composé de mi- et de clos. Première attestation en 1835, lèvres mi-closes, Lamartine, Voyage en Orient, t. 1, p. 175.

mi-clos masculin

1. Qui est à moitié fermé.
   • Fleur, bouche, lèvre mi-close.
   • L’ardent Lykoréen, l’œil mi-clos de sommeil,
     De la blonde Thétys touche le sein vermeil. — (Leconte de Lisle, Poèmes antiques, 1852, Niobé)
   • La baronne (…), les paupières mi-closes et les lèvres entr’ouvertes, frissonnait encore de cette ardente et douce étreinte. — (Anatole France, Bergeret, 1901, page 145)
   • Et Maigret le regardait à travers ses cils mi-clos. Cela devenait une manie, chez lui, de faire ainsi de petits yeux.
     Ou peut-être cela tenait-il à ce qu’il vivait obstinément dans un rayon de soleil ? — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 49)
   • Le petit jour entre par les volets mi-clos. — (Daniel-Rops, Mort, 1934, page 252)
   • Il épie la fille entre ses cils mi-clos. — (Georges Bernanos, Mouchette, 1937, page 1293)
   • Le Père Saverio a une voix perçante. Je lui réponds dents serrées et lèvres mi-closes. — (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)

• demi-clos
• entreclos

mi-clos \mi.klo\ masculin

1. Position à moitié ouverte.
   • Une bouche (…) passant vite du mi-clos amoureux à l’équivoque rictus des gallinacés. — (Jules Laforgue, Moral. légend., 1887, p. 36)

• France (Nancy) : écouter « mi-clos [Prononciation ?] »

• « mi-clos », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage