nagara

De l'arabe نقاره, naqqāra (« petit tambour ou timbale »), lui-même de l’arabe naqar, « battre le tambour et sonner la trompette ».

nagara \na.ɡa.ʁa\ masculin

1. (Musique) Instrument à percussion consistant en une paire de timbales fort sonores, très répandu en Inde et dans le monde arabe, et qui fut importé dans l'Europe médiévale par les Croisés, qui l'appelaient nacaire.
   • Sultan Mansour-Chah vint pour le faire enterrer, et lui accorda les honneurs du parasol, du (tambour appelé) gandang, de la flûte (sarouney), de la trompette (nafiri) et des timbales (nagara). — (L.-Marcel Devic, Chronique de Malaca, Tome 9, Bibliothèque de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, 1886, p. 597)

On parle souvent de la paire de timbales qui constituent le nagara en utilisant le pluriel, mais sans le "s" final (e.g. les nagara consistent en une paire de timbales).[1] Toutefois, le terme s'écrit quand même nagaras si on parle de plus d'un instrument, i.e. plus d'une paire de timbales.

• nagariya
• naggara
• naqareh
• naqara
• naqqara
• naquara

• nacaire ((désuet) Europe médiévale)
• tabl (Égypte)
• tyanko (Népal)

• nagaret

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Dérivé de nagá, avec le suffixe -ra.

nagara \naˈgara\ (Indénombrable)

1. Cravachage.

• France : écouter « nagara [naˈgara] »

• « nagara », dans Kotapedia