passer à la trappe

De passer et trappe, « piège constitué d’un trou recouvert de branchage ou d’une bascule », mais aussi « panneau mobile obturant une ouverture dans un plancher ou un plafond » et en particulier « partie mobile servant à faire disparaitre subitement une personne sur la scène d’un théâtre », d’où le sens de cette expression.

passer à la trappe \pa.se.ʁ‿a la tʁap\ transitif ou intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de passer)

1. (Transitif) (Sens figuré) Oublier volontairement, supprimer. → voir sucrer (familier)
   • « L’objectif d’efficacité énergétique a été passé à la trappe par les États membres », a estimé l’eurodéputé Claude Turmes.
2. (Intransitif) (Sens figuré) Être victime d’un oubli volontaire, disparaître, être supprimé.
   • Avec la baisse du pouvoir d’achat, le commerce équitable va-t-il passer à la trappe ?
   • La télé-redevance wallonne va passer à la trappe. — (La nouvelle Gazette, 06/11/2008)

• à la trappe

• France (Lyon) : écouter « passer à la trappe [Prononciation ?] »
• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « passer à la trappe [Prononciation ?] »

• jeter aux oubliettes, mettre aux oubliettes, passer aux oubliettes
• passer à l’as
• passer à l’huche