ratatineur

(1862) Dérivé de ratatiner, avec le suffixe -eur.

ratatineur \ʁa.ta.ti.nœʁ\

1. (Rare) Qui ratatine.
   • C’est un brouillard sonore emprisonné dans un séisme mou… Un séisme ratatineur. — (Léonel Houssam, Les adieux à la peau, BoD - Books on Demand, Paris, 2022)

ratatineur \ʁa.ta.ti.nœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : ratatineuse)

1. Celui qui ratatine.
   • — Après le beau temps vient la pluie : un clou chasse l’autre. Ne nous plaignons pas : après ce temps-ci il en viendra un autre. Tout vient à point à qui sait attendre…
     — Au diable le ratatineur de proverbes ; avez-vous un Sancho-Pança dans le ventre maintenant, au lieu d’évêques et de succubes ? — (Nicolas Grandville, Grandville dans les étoiles, E. Dentu, Paris, 1862, page 141)
   • Le Grand a pas chiqué pour poser des photos, et sa tronche, montée-force, le montre dans presque tous les cancans, un sourire ambigu aux lèvres, tandis qu’il tend vers l’objectif, en gros plan, le 38, ratatineur de vilains. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Carré noir, Gallimard, Paris, 1971, page 241)
   • Même Bill Cosby se la serait sûrement pas jouée pépouze comme toujours s’il avait su qu’en face sur le court il avait Jesse Helmes, le célèbre ratatineur de domestiques noirs. — (Seth Morgan, Liberté sans condition, traduit par Aude Pasquier, Sonatine Éditions, Paris, 2013)

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