renifler

Français

Étymologie

De l’ancien français nifler lui-même d'origine onomatopéique imitant le bruit d'une forte aspiration nasale.

Verbe

renifler \ʁə.ni.fle\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Aspirer fortement par le nez.
    • Quelques hommes seulement prirent part aux obsèques et peu de femmes même, de celles qui profitent de toutes les occasions pour sortir leurs vêtements noirs, leurs toquets de crêpe et qui aiment renifler l’odeur de l’encens.  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Et l’air, mon Claudin, l’air reniflable, risquais-je avec rusticité? — Tu renifles ? Et les microbes ! Prends garde !  (Émile Bergerat, Souvenirs d’un enfant de Paris, 1912, page 218)
    • Je geekai durant plus d'une heure, gardant toujours Roméo à l'œil. Le chat avançait dans l'appartement, reniflait à droite, à gauche, allait laper un peu d'eau dans le bol, […].  (Amanda Bayle, Belinda Bornsmith, Katja Lasan & Elle Seveno, Inoubliable, Éditions CyPLoG, 2020)
  2. (Sens figuré) (Familier) Marquer de la répugnance pour quelque chose.
    • Cet enfant renifle sur sa soupe. — Ce cheval renifle sur l’avoine.
  3. (Spécialement) (Familier) Aspirer sa morve ou ses larmes par le nez.
    • Il fallait l'entendre ! En trois coups de cuiller à pot, il les a tous retournés. Il leur a boni un coup de sentiment à faire renifler le diable et l’enfer !  (Marcel Aymé, Vogue la galère, Éditions Bernard Grasset, 1944, p. 117)
  4. (Familier) (Argot) Sentir, dans le sens d’avoir pour odeur.


Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (renifler)
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