sœurâtre

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Dérivé de sœur, avec le suffixe -âtre.

Nom commun

SingulierPluriel
sœurâtre sœurâtres
\sœ.ʁɑtʁ\

sœurâtre \sœ.ʁɑtʁ\ féminin (pour un homme, on dit : frèrâtre)

  1. (Vieilli) Quasi-sœur. Fille du beau-père (second mari de la mère) ou de la belle-mère (seconde épouse du père) issue d’un précédent mariage.
    • Et nous démolirions les grilles — derrière lesquelles pleure nuit et jour — derrière lesquelles jour et nuit est claquemurée — la jeune nonne aux beaux yeux. — Malgré la soeurâtre, — nous bouleverserions tout.  (Annales des Facultés de droit et des lettres d'Aix, volume 1, 1905)
    • D'abord, cadette refusa, car elle ne voulait pas causer d'ennuis à sa sœurâtre. À la fin, elle accepta, convenant qu'elle avait bien envie de revoir le roi son époux.  (« La grande tortue », dans Contes et mythes de Birmanie, textes réunis et traduits par Maurice Coyaud, collection Aux origines du monde, Paris : Flies France, 2002)
  2. Mauvaise sœur.
    • Ce télégramme, du 10 octobre, analysait un éditorial du Giornale d’Italia, où M. Gayda qualifiait la France de « sœurâtre » de l'Italie, et flétrissait son attitude à l'égard de cette dernière (« avide égoïsme », « prépotence prétentieuse » etc.).  (Documents diplomatiques français, Paris : Imprimerie nationale, 1932, page 158)

Variantes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Anagrammes

→ Modifier la liste d’anagrammes

Références

    Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.