salignon

(Siècle à préciser) Dérive du latin salinum (« salière »), lui-même de sal, salis (« sel »).

salignon masculin

1. Pain de sel obtenu par évaporation des eaux d'une source saline.
   • SEL, m. On le met souvent en pain appelé aussi un salignon. On met douze pains de sels, ou salignons pour former une bénate. Celui qui fait les bénates d'osier ou de tille de tilleul est un bénatier. — (Étienne-Modeste Besançon, Dictionnaire de l'agriculture et de la campagne, 2^e édition revue, par C.6. T., Pontarlier : chez Laithier, 1836, p. 242)
   • En Franche-Comté, à Salins, l'unité de compte, la charge, était peu homogène. Elle était faite de 4 bénates de 12 pains (salignons) mais le salignon variait de poids selon le marché et la clientèle auxquels il était destiné, allant de 2 livres 6 onces jusqu'à 18 livres, sel de privilégiés au XVIII^e siècle. — (Jean-Claude Hocquet, Le Sel et le Pouvoir : De l'an mil à la Révolution française, Éditions Albin Michel, 2012)
   • Le salignon, le sel, était une monnaie dans différents pays dont le Tibet et l’Ethiopie. (journaldunet.com)

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• « salignon », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage