toreutique

Français

Étymologie

Du latin toreutice art de ciseler »).

Nom commun

SingulierPluriel
toreutique toreutiques
\tɔ.ʁø.tik\

toreutique \tɔ.ʁø.tik\ féminin

  1. (Antiquité) Art de ciseler, de graver sur métaux et sur ivoire.
    • La Revue de l’art chrétien comprend, sous le nom d’archéologie religieuse, l’esthétique, l’architecture, la sculpture, la toreutique, l’orfèvrerie, la ferronnerie, la numismatique, la céramique, la peinture, l’iconographie, la musique et l’application des principes de l’esthétique chrétienne à l’art moderne.  (Société littéraire et scientifique de Castres, Procès verbaux des séances, page 57, Imprimerie Abeilhou, Castres, 1857)
    • Pectoral en or du kourgan scythe de Tolstaïa Mogila (Ukraine), IVe siècle avant notre ère. Ce chef-d’œuvre de la toreutique grecque a été trouvé en 1971 dans une tombe princière. Il est composé de quatre torques torsadés, qui délimitent trois registres superposés.  (Hermann Parzinger, « Le Monde des steppes. Cinq millénaires du Danube à l'Oural », L’Europe : un continent redécouvert par l’archéologie, sous la direction de Jean-Paul Demoule, Gallimard, 2009, page 70)

Apparentés étymologiques

Traductions

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (toreutique), mais l’article a pu être modifié depuis.
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