traîne-la-patte

Français

Étymologie

Composé de traîner et de patte.

Nom commun

Invariable
traîne-la-patte
\tʁɛn la pat\

traîne-la-patte \tʁɛn la pat\ masculin et féminin identiques

  1. (Populaire) Celui, celle qui marche lentement, avec mauvaise volonté.
    • — Votre pied, la belle histoire !… Oui, oui, je vous autorise. Montez en voiture, montez en ballon. Nous avons assez de traîne-la-patte et de fricoteurs !  (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • Souvent, il frappa des retardataires, des traîne-la-patte, de sa propre main, à coup de canne […].  (Henri Barbusse, « Le fusillé vivant » in Faits divers, 1928)
    • C’était la fleur des hommes de la terre et son espoir. Il n’y avait point ici d’estropiés, de malades, de boiteux, de manchots, de faibles, de lymphatiques, de traîne-la-patte, de perd-haleine.  (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 187)
    • – Moi, mon petit, disait-il, à la guerre de 14, j’étais dans les chasseurs à pied et laisse-moi te dire que ce n’était pas une armée de traîne-la-patte !  (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 12)
    • Il a honte, lui, sous-officier de l’armée allemande, d’être vu à la tête de ce ramassis de traîne-la-patte, de ce paquet de loques à coup sûr grouillant de vermine exotique.  (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 63)

Traductions

Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.