triangle culinaire

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triangle culinaire \tʁi.jɑ̃ɡl ky.li.nɛʁ\ masculin singulier

1. (Sociologie) Modèle proposé par l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss des relations entre les différentes formes de cuisines selon le mode de préparation des aliments qu’elles plébiscitent.
   • Malgré cette forte répulsion à l'égard du ver , il participe quand même de la culture culinaire de beaucoup de sociétés, où apparaît un triangle culinaire dans lequel, face au cru et au cuit apparait la catégorie du pourri. — (Elisabeth Motte-Florac, Jacqueline M. C. Thomas, “Insects” in oral literature and traditions, 2003, page 308)
   • Le schéma proposé par Lévi-Strauss associe donc, aux trois catégories universelles du triangle culinaire (cru, cuit et pourri), les trois types de préparations les plus simples utilisées par l’homme : le rôti, le fumé et le bouilli. — (Salvatore D’Onofrio, 5. Manger pour la vie, L’esprit de la parenté: Europe et horizon chrétien, 2004, page 141)
   • Le triangle culinaire est constitué par ces trois pôles : le cru, le cuit, le pourri, d'autant que la pensée indigène conçoit la pourriture comme une sorte de coction naturelle. — (Jean-loic Le quellec, Bernard Sergent, Dictionnaire critique de mythologie, 2017)
   • Le triangle culinaire fonctionne pour chaque culture comme un « cadre formel » lui permettant d'exprimer « d’autres oppositions, de nature cosmologique ou sociologique ». — (Christine Ott, Manger, c'est culturel, 2020)
   • Il est instructif d’analyser ces représentations en les rapportant au classique triangle culinaire de Claude Lévi-Strauss 18, qui théorise le fonctionnement des catégories anthropologiques de l'alimentation humaine. — (Bertrand Marquer « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es », 2020, page 114)

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