trifoire

Du latin tardif triforium, de tres, « trois » et fores « porte ». Le triforium est primitivement une espèce de portique servant de promenoir à trois portes ouvrant sur le monastère.

• (XIII^e siècle) Un baston d’yvoire, Ki entailliés ert à trifoire. — (Li chevaliers as deus espées, publié par Förster, V. 397)
• (XIV^e siècle) Il estoient de fin or esmeré et aourné de très riches pierres precieuses d’uevre triphoire. — (Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis triforium.)

trifoire \tʁi.fwaʁ\ féminin

1. (Archéologie) Au Moyen Âge, art de mettre en œuvre les pierres précieuses, de les enchâsser.

• triforium

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (trifoire)

Du latin tardif triforia, pluriel, en latin classique, de triforium.

trifoire \Prononciation ?\ féminin

1. Trifoire.
   • De liois est blanc com yvoire,
     Taillé d’ovre menu triffoire — (Partonopeus de Blois, manuscrit de la Bibliothèque apostolique vaticane. 1175-1200. Fol. 5v. a.)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• triffoire

• trifoir

• Français : trifoire

• Hilaire Van Daele, Petit Dictionnaire de l’ancien français, Garnier, 1940 → consulter cet ouvrage