tromperesse

(Date à préciser) Dérivé de tromper, avec le suffixe -eresse.

tromperesse \tʁɔ̃.p(ə).ʁɛs\

1. (Poétique) (Vieilli) Féminin singulier de trompeur.
   • L’espérance n’est plus bien souvent tromperesse ;
     L’hyver jouit de tout. Bienheureuse vieillesse,
     La saison de l’usage, et non plus des labeurs ! — (Théodore Agrippa d’Aubigné, Poésie religieuse, Alphonse Lemerre, Paris, 1874, page 298)
   • C’est chose incertaine et tromperesse que le sens naturel de l’homme. — (François Barrière, « Variétés », dans Le Journal des débats, 8 janvier 1846 [texte intégral])

tromperesse \tʁɔ̃.p(ə).ʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : trompeur)

1. (Poétique) (Vieilli) Variante de trompeuse.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

→ voir trompeuse

• La prononciation \tʁɔ̃.p(ə).ʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• France (Paris) : écouter « tromperesse [tʁɔ̃.pʁɛs] »
• Somain (France) : écouter « tromperesse [Prononciation ?] »

• « tromperesse », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4^e édition → consulter cet ouvrage
• « trompeur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage