turneps

(Date à préciser) De l’anglais turnip[1].

turneps \tyʁ.nɛps\ masculin, invariable

1. Variété de navet fourrager.
   • Un bœuf s’empauma avec un turneps, il ne pouvait presque plus respirer, la météorisation a suivi de près : elle a menacé si fort, les flancs étaient tellement tendus que l’on avait le trocart à la main ; l’on a donné la térébenthine, le bœuf s’est désempaumé seul, et, un quart d’heure après, il était mieux. — (Louis de Fontenay, Le bétail en Écosse ; Race bovine, 1862, page 126)
   • La raison qui, d’après les notions agricoles, rend nécessaire la présence d’une quantité de phosphates plus grande dans le sol où le froment est cultivé que dans celui où l’on cultive le turneps, c’est que les racines des turneps ont plus de temps que les plantes de froment pour chercher et absorber les principes nutritifs qui leur sont nécessaires. — (Liebig, Question des engrais : Principes de Chimie agricole, traduit par Paul Picard, Paris : chez Firmin Didot, 1856, page 111)

• chou de Laponie (Vieilli)

• turneps figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : légume.

turneps \tyʁ.nɛp\ masculin pluriel

1. Pluriel de turnep.

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827