vert-de-grisé

Composé de vert, de et grisé.

vert-de-grisé masculin

1. Qui est couvert de vert-de-gris.
   • Parce que vous mêlez à la cire des cierges
     Votre affreux suif vert-de-grisé. — (Victor Hugo, Les Châtiments, à des journalistes de robe courte)
   • De chaque côté de la chaussée se hérissent des aloès énormes, agitant leurs coutelas ; de gigantesques cactus aux palettes vert-de-grisées, aux tronçons difformes, se tordent hideusement comme des boas monstrueux, comme des échines de cachalots échoués. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
   • À onze heures, nous rentrions à l’hôtel Bristol, après une promenade autour des jardins de la Hofburg, sous un clair de lune excessif qui ruisselait sous les coupoles vert-de-grisées et les toits brillants du palais. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 122)
   • D'autres renégats (car le converti est toujours le renégat de quelque chose), plus respectueux des causes perdues, les ont pieusement ensevelis dans quelque coin de la cave ou du jardin : ce sont ces dieux-là que nous retrouvons vert-de-grisés. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 31)
   • Un muret de brique vert-de-grisé s’ouvrait sur un large panorama. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 14)

vert-de-grisé \vɛʁ.də.ɡʁi.ze\

1. Participe passé masculin singulier du verbe vert-de-griser.

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (vert-de-grisé)