viaire

(Adjectif) et (nom commun 1) (Date à préciser) Du latin via, avec le suffixe -aire.

(Nom commun 2) (Date à préciser) Apparenté à l'ancien français (« visage »).

viaire \vjɛʁ\ masculin et féminin identiques

1. (Administration) Se dit de ce qui a trait à la voie publique.
   • Il fallait, aussi, substituer aux grandes percées, rocades ou radiales, la continuation du réseau viaire parisien, en abandonnant la multitude d’alignements nouveaux envisagés à la période précédente et dont le résultat le plus tangible avait été la création de ces « dents creuses » qui déparent tant de rues parisiennes, sans espoir de voir l’alignement général de la voie réalisé dans un délai raisonnable. — (Bernard Rocher, Un nouvel urbanisme pour Paris, dans la Revue des Deux Mondes, juillet-août 1988, Paris, p. 131)
   • C'est à dire ici, l'espace de la colonie dans la mesure où le réseau viaire est le résultat d'une politique coloniale et d'une pensée spatiale à la fois à l'échelle de la colonie, de ses relations avec la métropole et des relations entre les différentes parties d'un espace colonial composite. — (Pascal Clerc, Les voyages de Maurice Zimmermann en Afrique du Nord (1908-1930) : pratiques spatiales et découpages de l’espace colonial, chap. 7 de Territoires impériaux : Une histoire spatiale du fait colonial, Éditions de la Sorbonne, 2012, OpenEdition Book, 2020, p. 160)
   • La vue sera remodelée afin de s’intégrer à la trame viaire générale du projet d’aménagement du secteur Bruneseau nord. — (Travaux & chantiers, treizeUrbain n°16, Société d’économie mixte d’aménagement de Paris, novembre 2013)

viaire \vjɛʁ\ masculin

1. Ensemble de voies (chemin, rue, etc.).
   • Ces quartiers forment un paysage urbain assez dense en matière d’habitat mais également en matière de circulation car constitué d’un viaire important et plutôt étroit. — (www.lhaylesroses.fr, 2007, page 17)
   • Ses marchés populeux, son éclectisme de monuments disparates et éclatés, ses rues biscornues tracant ^{[sic : traçant]} un viaire entre radiales principales, ses surprises de détours en font une ville aux caractères indépendants. — (www.laboyeur.com, 2008)

viaire \vjɛʁ\ masculin

1. Pièce de métal d’un bassinet protégeant le visage et pouvant se relever ou se baisser.

• La prononciation \vjɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.

• aviaire

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viaire \Prononciation ?\ masculin ou féminin (l’usage hésite)

1. Visage.
   • la belle au clair viaire — (Blondel de Nesle, Se savoient mon tourment, vers n^o 29)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

   • Sa crine avoit sor son viaire — (Vie de sainte Marie l’Égyptienne, ms. 3516 de la Bibliothèque de l’Arsenal, f. 117r. c. Voir crine.)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• viere

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage