vilainage
Français
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
vilainage | vilainages |
\vi.lɛ.naʒ\ |
vilainage \vi.lɛ.naʒ\ masculin
- (Histoire) Condition de vilain, paysan libre par rapport au serf.
Dans toute l’ancienne France, le servage a été peu à peu remplacé par le vilainage…
— (Henri Eugène Sée, Étude sur les classes rurales en Bretagne au Moyen Age, Éditions Armeline, 1995)
- Droit de possession concédé à un vilain, à charge souvent pour se dernier de rendre des services au seigneur des lieux.
Le comte y ajouta la dîme de toutes ses terres nouvellement défrichées ou qui le seraient dans la suite, et un vilainage, situé à Rouville, c’est-à-dire une habitation de paysan, avec les terres qui en dépendaient, à condition que ces terres, sauf le jardin où était construite la chapelle, paieraient la dîme à l’église matrice d’Alisay.
— (Annuaire administratif, statistique et historique du département de l'Eure, 1867)
- (Par métonymie) Rente d’une tenure concédée à un vilain.
- Maison de campagne. [1]
Notes
Pendant la période féodale, le vilainage constituait l'essentiel de la propriété roturière, et le fief, la propriété noble.
Traductions
Prononciation
- Lyon (France) : écouter « vilainage [Prononciation ?] »
Références
- dicocitations.com
- « vilainage », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
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