batardeau

(1680) Du moyen français bastardeau (« digue »), dérivé de bastard (« digue provisoire établie pour mettre à sec un endroit où on veut bâtir »), probablement apparenté à bâtardeau (sens 1)[1].

batardeau \ba.taʁ.do\ masculin

1. Espèce de digue faite le plus souvent d’un double rang de pieux et d’ais, entre lesquels on entasse de la terre, construite au milieu du courant d’une rivière ou d’un canal, soit pour détourner les eaux, soit pour les contenir pendant les travaux qu’on est obligé d’y faire.
   • Parallèlement à la rivière, afin de régulariser le cours de l'eau, les paysans ont d'abord creusé puis cimenté un canal de dérivation équipé de batardeaux, ouvrages permettant de régler le débit de l'eau. — (Michelle Jeanguyot & Nour Ahmadi, Grain de riz, grain de vie, CIRAD/Magellan & Cie, 2002, p.55)
2. (Marine) Cloison étanche appliquée à la carène d’un navire pour isoler une voie d’eau que l’on veut réparer.
3. (Construction) Construction formant une retenue d’eau, afin d’assécher un terrain où on doit effectuer des travaux.

• bâtardeau (1, 2) (Moins courant)

• batardeau figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : barrage.

• \ba.taʁ.do\
• (Région à préciser) : écouter « batardeau [ba.taʁ.do] »
• France (Saint-Étienne) : écouter « batardeau [ba.taʁ.do] »
• France (Hérault) : écouter « batardeau [ba.taʁ.do] »
• Canada (Sainte-Marie) : écouter « batardeau [bɑ.taʁ.do] »
• France (Bretagne) : écouter « batardeau [ba.taʁ.do] »

• batardeau sur l’encyclopédie Wikipédia

• « batardeau », FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France.
• « batardeau », Larousse.fr, Éditions Larousse
• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (batardeau)