bennak

Breton

Étymologie

Du moyen breton pennac[1], composé de pep et de nag[2].
À comparer avec le mot gallois bynnag.

Adverbe

bennak \bɛˈnɑːk\

  1. Quelconque, quelque (après un nom précédé d’un article indéfini).
    • Atav e kavent, evit dont a-benn eus o zaol, un abeg bennak ; rak an nep en deus cʼhoant da lazhañ e gi a gav atav ur cʼhleñved bennak dezhañ : ma ne gav ket en un tu e kavo en un tu-all ; ma ne vez ket kavet a-gleiz e vezo kavet a-zehou.  (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 12)
      Ils trouvaient toujours, pour mener leur coup à bien, une raison quelconque ; car celui qui veut tuer son chien lui trouve toujours quelque maladie : s’il ne trouve pas d’un côté, il trouvera d’un autre côté ; si on ne trouve pas à droite, on trouvera à gauche.
  2. Quelques (après un nom précédé d’un article indéfini).
    • Pignat a reas ur fulenn bennak er siminal.  (Jakez Riou, Geotenn ar Wercʼhez, Éditions Al Liamm, 1957, page 42)
      Quelques étincelles montèrent dans la cheminée.

Variantes orthographiques

Dérivés

  • neb piv bennak
  • pegeit bennak
  • pegement bennak
  • penaos bennak
  • petra bennak
  • petra bennak ma
  • piv bennak
  • ul lecʼh bennak
  • ur re bennak
  • un dra bennak
  • un tu bennak
  • unan bennak

Variantes dialectales

Références

  1. Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
  2. Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900lire sur wikisouce
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