bonnement

Dérivé de bon, avec le suffixe -ment.

bonnement \bɔn.mɑ̃\

1. (Familier) De bonne foi ; naïvement ; avec simplicité.
   • Et tandis que le Roi Pausole demandait bonnement au fermier ses prévisions sur la récolte et les cours du marché au grain, […] — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
   • Entre le père et le fils, je m’interpose bonnement, par désir de silence et de calme plutôt que dans l’espoir d’arranger les choses, et mon bizarre beau-fils semble m’en savoir gré parfois. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
   • Contente d’avoir trouvé quelqu’un pour l’écouter jusqu’au bout, elle dévisagea bonnement Francine. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 237)

• tout bonnement

• La prononciation \bɔn.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « bonnement [Prononciation ?] »
• France (Toulouse) : écouter « bonnement [Prononciation ?] »
• France (Saint-Étienne) : écouter « bonnement [Prononciation ?] »
• Canada (Shawinigan) : écouter « bonnement [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « bonnement [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bonnement), mais l’article a pu être modifié depuis.