calanque

(1690). Apparaît en (1678) sous la forme calangue. Le mot est emprunté à l’occitan calanca (« pente rapide, ruelle étroite, cale, crique »), attesté en 1268-69 au sens de « chemin, sentier ».

Calanca est composé du radical *cala, *cara (→ voir caler, « descendre », → voir cheire « abri de montagne », « pente raide ») et du même suffixe -anca qui est dans aval-anche.

calanque \ka.lɑ̃k\ féminin

1. (Marine) Petite baie, crique, parfois profonde et entourée de terres élevées.
   • Presque aussitôt nous nous glissâmes dans une calanque, large à peine de quelques mètres et si profonde qu’elle paraissait un trait de scie dans la masse du plateau. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
   • En ombres chinoises sur le feu d’artifice chromatique d’un couchant somptueux, ils descendaient à présent sans se presser, par le chemin côtier qui mène à la calanque de Callelongue. — (Jean Contrucci, La somnambule de la Villa aux loups, 2011)

• (Vieilli) calanche, calangue, carangue

• aber
• fjord
• ria

• côte
• baie

• calcaire

• Lyon (France) : écouter « calanque [Prononciation ?] »

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• calanque sur l’encyclopédie Vikidia

• « calanque », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage