condoléance

De l’ancien français condouloir (« s'affliger avec quelqu'un »), du latin ecclésiastique condolere, avec l’influence de doléance.

condoléance \kɔ̃.dɔ.le.ɑ̃s\ féminin

1. Expression signifiant que l’on prend part à la douleur de quelqu’un (notamment pour un deuil).
   • Il prodiguait les phrases de condoléances ou les phrases complimenteuses à propos des petites misères ou des petites félicités de la vie humaine. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
   • […] : après le dépouillement du scrutin, la plupart des indépendants vinrent faire leurs compliments de condoléance au candidat qu’ils avaient soutenu. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des deux Mondes, T. 2,4, 1833)
   • Quand tu as des lettres de condoléances à expédier, ne tarde jamais, sinon le destinataire ne sait même plus de qui il s'agit. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)

• Ce terme est généralement utilisé au pluriel.

• condoléancer

• doléance
• condoler

condoléance \kɔ̃.dɔ.le.ɑ̃s\

1. Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe condoléancer.
2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe condoléancer.
3. Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe condoléancer.
4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe condoléancer.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe condoléancer.

• Suisse (canton du Valais) : écouter « condoléance [Prononciation ?] »

• condoléance sur le Dico des Ados

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (condoléance), mais l’article a pu être modifié depuis.