drolatique

(Siècle à préciser) Mot composé de drôle, -at et -ique ^[1].

drolatique \dʁɔ.la.tik\ masculin et féminin identiques

1. Où il y a de la drôlerie.
   • Propos drolatiques.
   • Contes drolatiques.
   • Sa mine fut si drolatique que tout le monde éclata de rire : on avait compris qu’il me prenait pour un parfait imbécile ; et c’était aussi le sentiment des spectateurs. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
   • Quand il ne se laissait point voir, il signalait sa présence ou son passage par des événements drolatiques ou funestes dont la superstition quasi générale le rendait responsable. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
   • […] ; la mouche dans l’onguent est incongrue, mais immédiatement expliquée et s’accompagne par surcroît du sentiment antagoniste de dégoût ; elle pourrait, d’ailleurs, devenir drolatique par l’évocation du saligaud qui aurait introduit dans un produit immaculé et prophylactique par destination, ce cadavre porteur de miasmes : contradiction déroutante. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 162)
   • Pour faire ses manigances, il peut compter sur sa complice, Nérine (Cécile Messineo, drolatique), qui joue des klaxons qu’elle a attachés à sa ceinture en tirant la langue. — (Mathieu Perez, Monsieur de Pourceaugnac (Les masqués et l’emplumé), Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 7)

• drôlatique

• drolatiquement
• drolatiser

• France (Lyon) : écouter « drolatique [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (drolatique), mais l’article a pu être modifié depuis.
• ^[1] : « drolatique », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage