foin de

Français

Étymologie

Origine obscure : soit altération de fi, soit sens péjoratif de foin

Locution interjective

Invariable
foin de
\fwɛ̃ də\

foin de \fwɛ̃ də\

  1. Interjection exprimant le mépris ou le rejet d’une chose ou d’une personne.
    • On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
      Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
      Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
      On va sous les tilleuls verts de la promenade
       (Rimbaud, Roman, 1870)
    • C’est entre hommes qu’ils causent ; foin des ménagements !  (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Foin de la spéculation ! Garde tout.  (Colette, Le toutounier, 1939)
    • Au p'tit jour on m'a réveillé,
      On secouait mon oreiller
      Avec une fougue plein' de promesses.
      Mais, foin des délices de Capoue !
      C'était mon père criant : " Debout !
      Vingt dieux, tu vas manquer la messe ! "
       (Georges Brassens, le Fantôme, 1966)

Prononciation

Voir aussi

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