gail

Français

Étymologie

(XIXe siècle) Masculin de gaille[1] (« jument ») ; voir l’allemand Gaul (« canasson »).

Nom commun

SingulierPluriel
gail gails
\gaj\

gail \ɡaj\ masculin

  1. (Argot) (Vieilli) Cheval.
    • Les sorgueurs vont sollicer des gails à la lune (les rôdeurs vont voler les chevaux la nuit)  (Victor Hugo, Les Misérables, tome 2, 1862)
    • Sa 203, il voulait pas qu’on lui chourave! Elle avait, comme ça, un aspect très anonyme de charrette pour père tranquille, mais, sous le capot, un gentil compresseur lui apportait quelques gails de complément.  (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 170)
    • À 11 h 1/2 pile l’adjudant faisait sonner la fin du manège et commençait alors l’opération Récupération : le margi était chargé du ramassage des cavaliers et l’adjudant avec son équipe de fins limiers partait à la recherche des gails.  (Robert Esnault, Opération « Naphtaline »; Buchet / Chastel, 1972)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Références

  1. « gail », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
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