gaye

(c. 1960) Variante orthographique de gail, qui paraît propre à Georgius, mais est reprise ensuite par quelques auteurs qui traitent, comme lui, des courses hippiques, malgré un problème de prononciation : gaye devrait académiquement se prononcer /ɡɛj/ et non /ɡaj/, comme on peut opposer raye et rail.

gaye \ɡaj\ masculin

1. (Argot) (Rare) Cheval.
   • Du bromure pour les gayes — (Titre d’un roman de Georgius, Série noire, Gallimard, 1962)
   • Y'a pas d’histoire, je me sentais en train de faire un mauvais départ, comme un gaye qui se rompt la tête sur la starting-box. — (Honoré Bostel, Le roman d'un turfiste, La table ronde, 1975)
   • Les turfistes se souviennent peut-être d’un gaye nommé Wonder (ne sert que si l’on s'en sert). Un bon, apparemment,un champion. Sauf que les champs de courses ici et en France, c’est aussi différent que la pétanque et la Lyonnaise. — (Philippe Garnier, L'oreille d’un sourd, Grasset, 2011)

gaye \gɛ\

1. Féminin singulier de gay (relatif à l’homosexualité).
   • @Olivia_pnt elle est belle et en plus elle est gaye — (Tweet de @Loucambien publié le 5 juin 2013 à 22h48 → lire en ligne)
   • @RemyVnt Ah oui aussi!! :O ça se tient j'suis sûre elle est gaye aussi! — (Tweet de @Emashouille publié le 12 mai 2012 à 22h22 → lire en ligne)

• gaie
• gay

gaye \gɛ\

1. (Archaïsme) Féminin singulier de gay (joyeux).
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• France (Vosges) : écouter « gaye [Prononciation ?] »

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gaye \Prononciation ?\

1. Accusatif singulier et pluriel de gay.
2. Génitif singulier de gay.