l’on

Voir aussi : lon, lön, lôn, lồn, lợn, lớn, lọn, lộn, lờn, løn, lóŋ

Français

Étymologie

Du latin homo être humain »), qui est devenu le pronom on, et de l’article défini l’.

Pronom personnel

l’on \l‿ɔ̃\

  1. (Littéraire) (Soutenu) On.
    • Le grand jour de l’élection, à dix heures, le courrier de Paris apporta cinq lettres annonçant que M. Mairobert était mis en accusation à Paris comme fauteur du grand mouvement insurrectionnel et républicain dont l’on parlait alors.  (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • 36:12 On mit cinquante lacets au premier tapis, et l’on mit cinquante lacets au bord du tapis terminant le second assemblage ; ces lacets se correspondaient les uns aux autres.  (La Bible : L'Exode, traduction de Louis Second, 1910)
    • C’est un défi! Ah, l’on me nargue?  (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 29)
    • Il y a des villes où l’on ne fait que passer et dont le souvenir se résume à si peu de choses qu'il en devient indestructible.  (Marie-Hélène Fehr-Clément, De l'amour on a assez parlé, L’Âge d’Homme, 1995, page 104)

Notes

L’emploi de l’on au lieu de on est considéré comme soutenu, littéraire. Au XVIIe siècle, les grammairiens y ont vu un usage euphonique servant à éviter un hiatus ; ils l’ont recommandé après et, ou, qui, que, quoi ou si. Ces recommandations ont été peu suivies : aujourd’hui, on entend couramment les deux formes (« si on veut » et « si l’on veut »). L’on doit donc être traité comme une variante stylistique soutenue.

Variantes

Prononciation


Homophones

Voir aussi

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