pagesse

(1330-1331) Du moyen français pagesse. Dérivé de page, avec le suffixe -esse.

pagesse \pa.ʒɛs\ féminin (pour un homme, on dit : page)

1. Servante d’un ou d’une aristocrate.
   • La pagesse Délie sert dans le groupe des caméristes de l’aile droite ; elle est brouillée avec Léandre : elle omet son appartement ; mais d’autres la suppléeront. — (Archives d’anthropologie criminelle, de criminologie et de psychologie normale et pathologique, volume 15, 1900)
   • Dans une Phalange, le service domestique est géré, comme toute autre fonction, par des Séries qui affectent un groupe à chaque variété de travaux. Lesdites Séries, dans les momens de service, portent le titre de pages et de pagesses. Nous le donnons à ceux qui servent les Rois ; on le doit à plus forte raison à ceux qui servent une Phalange — (Charles Fourier, Théorie de l’unité universelle, tome III–IV, La Société pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier, collection « Œuvres complètes de Charles Fourier », Paris, 1841 (1^re édition 1822), page 527)

• pagesse figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : chevalier.

• La prononciation \pa.ʒɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• France (Paris) : écouter « pagesse [pa.ʒɛs] »

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(1330-1331) Dérivé de page, avec le suffixe -esse.

pagesse *\pa.ʒɛs(ə)\ féminin (pour un homme, on dit : page)

1. Suivante.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
• « pagesse », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4^e édition → consulter cet ouvrage