physionomiste

Dérivé de physionomie, avec le suffixe -iste.

physionomiste \fi.zjɔ.nɔ.mist\ masculin et féminin identiques

1. Celui, celle qui sait juger la physionomie.
   • Son naturel était celui que les physionomistes attribuent aux personnes blondes : timide et paisible ; […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • Sa physionomie, où les traits péchaient par un défaut d’ensemble, avait pour principal caractère une sécheresse dans les lignes, une aigreur dans les tons, une insensibilité dans le fond qui eût saisi de dégoût un physionomiste. — (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
   • Un seul trait recommandait ce visage au physionomiste. Cet homme avait une bouche sur les lèvres de laquelle respirait une bonté divine. — (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
   • Tu es physionomiste, tu as bien dû sentir qu’il n’était pas le genre à torturer des femmes. Ce qu'il voulait, c'était leur venir en aide. Même malgré elles. — (Suzanne Forster, Passé obscur, traduit de l'anglais, Paris : Éd. Harlequin, 2009, chapitre 18)
2. (Soutenu) (France) Personne vigoureuse chargée d’expulser, ou de filtrer à l’entrée, les personnes indésirables dans certains lieux publics (établissements de nuit, cabarets, bals, réunions politiques).

Sens 1

• morphopsychologue

Sens 2

• sorteur
• portier
• videur

• \fi.zjɔ.nɔ.mist\
• France (Lyon) : écouter « physionomiste [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « physionomiste [Prononciation ?] »
• Vosges (France) : écouter « physionomiste [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (physionomiste), mais l’article a pu être modifié depuis.