picou

(Nom commun 1) (1792)[1] Dè l’ancien français pecol (« pédoncule »), du latin pediculus (« petit pied, pédoncule »).

(Nom commun 2) De piquer, parce que ce chandelier se pique où l’on veut.

picou \pi.ku\ masculin

1. (Lyonnais) Pédoncule d’un fruit (généralement d’une cerise).
   • — Je ne suis plus si vigouret. Il y a des jours où j’ai les clavettes qui coincent. Je brandigole sur mes fumerons comme si ce n’était plus que des picous de cerises. — (Marc Josserand, Lugdunum fantaisie, La Taillanderie, 1988, page 66)
2. (Lyonnais) (Familier) (Désuet) Nez.
   • — Sentez-vous pas c’te chenuse odeur que vous gratouille agriablement le picou, eh ! bein, c’est les bugnes de la rue de l’Aumône qu’embaument jusqu’à la place Bellecour, qu’y gn’a de quoi en ravigoter un mort, quoi ! — (Jean Guignol, Les masques, Le Carillon de Saint-Georges, 25 février 1882, page 2)

• dépicoler

picou \pi.ku\ masculin

1. (Marine) (Désuet) Sorte de chandelier.

• pigou

• France (Lyon) : écouter « picou [Prononciation ?] »

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• « picou », dans le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), volume 8, page 123, colonne 2 (bas), 1922-2002 → consulter cet ouvrage
• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (picou)

picou \pi.kˈoʊ̯\ (Lisbonne) \pi.kˈoʊ̯\ (São Paulo)

1. Troisième personne du singulier du prétérit de picar.