secʼhed

Breton

Étymologie

Dérivé de secʼh, avec le suffixe -ed.
Du moyen breton sechet[1][2].
À comparer avec les mots syched en gallois, seghes en cornique (sens identique).

Nom commun

secʼhed \ˈseː.ɣet\ masculin

  1. Soif.
    • An hini a doler e secʼhed a erbed e yecʼhed.  (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 310)
      Celui qui tolère (supporte) sa soif ménage sa santé.
    • Daniel mil micher
      A oa marvet gand ar secʼhed
      Pe oa marvet
      O tastum kaocʼh-kezeg.
       (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 367)
      Daniel aux mille métiers
      est mort de soif
      ou bien il est mort
      en ramassant du crottin.
  2. (Sens figuré) Désir intense (de quelque chose).

Dérivés

Références

  1. Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
  2. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 647b
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.