sorbe

Du latin sorbum.

sorbe \sɔʁb\ féminin

1. (Botanique) Fruit du sorbier des oiseleurs et des espèces apparentées du sous-genre Sorbus.
   • On m’appelle Rouget à cause de mon bec et de mes pattes couleur de sorbe. — (Alphonse Daudet, Les émotions d’un perdreau rouge, dans Contes du lundi, 1873, réédition Le Livre de Poche, page 219)
   • On apporta bientôt de l'eau-de-vie de sorbe qui, d'après Nozdirov, rappelait la prune à s'y méprendre, mais qui, au profond étonnement des invités, se révéla un atroce tord-boyaux. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
   • La gelée de mai avait compromis la récolte des sorbes et depuis déjà longtemps c'était le souci numéro un des griveleux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
2. (Par extension) (Botanique) Fruit de l’ensemble des espèces de sorbier du genre Sorbus (dont le cormier et les alisiers).
   • « Je ferai sécher des figues, des amandes, des sorbes, je ramasserai des mûres, des prunelles… » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 120)

• bransière ou branzière, (Régionalisme)

• alise, fruit de l'alisier (Sorbus aria, Sorbus torminalis)
• corme, fruit du cormier (Sorbus domestica)

• sorbite
• sorbier

• \sɔʁb\
• (Région à préciser) : écouter « sorbe [sɔʁb] »
• France (Vosges) : écouter « sorbe [Prononciation ?] »
• France : écouter « sorbe [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sorbe), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « sorbe », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage