cabinet à bonnes fortunes

Français

Étymologie

(1753)[1] De cabinet et de bonne fortune dans le sens de « faveurs d’une femme »[1].

Locution nominale

SingulierPluriel
cabinet à bonnes fortunes cabinets à bonnes fortunes
\ka.bi.ne.a.bɔn.fɔʁ.tyn\

cabinet à bonnes fortunes \ka.bi.ne.a.bɔn.fɔʁ.tyn\ masculin

  1. (Par euphémisme) (Sexualité) Lieu discret dans un endroit public comme un café, une restaurant ou une brasserie, lorsqu’il est utilisé pour des rencontres clandestines amoureuses.
    • L’heure du rendés-vous arrive, j’introduiſis le Comte avec une air miſtérieux, & je le priai de parler ſi bas qu’il ne pût être entendû, mon homme ne fut pas plutôt niché dans ſon Cabinet à bonnes fortunes, que je deſcendis pour aller chercher la fauſſe Actrice, auſſitot que je parûs aux yeux de la Comteſſe, elle ne pût s’empecher de s’écrier, y eſt-il ?  (François-Antoine Chevrier, Le colporteur : histoire morale et critique, Nourse, 1753, page 53  lire en ligne)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « cabinet à bonnes fortunes [Prononciation ?] »

Sources

  1. Agnès Pierron, Dictionnaire des mots du Sexe, Balland, 2010, page 376

Bibliographie

  • Agnès Pierron, Dictionnaire des mots du Sexe, Balland, 2010, page 376
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