décence

Français

Étymologie

(XIVe siècle)[1] Du latin decentia[1], de decens décent, qui convient »).

Nom commun

SingulierPluriel
décence décences
\de.sɑ̃s\

décence \de.sɑ̃s\ féminin

  1. Bienséance, ce qui est décent.
    • Elles étaient, l’une pour l’autre, l’idéal d’une certaine perfection de manières tant soit peu froides et composées, qu’elles appelaient décence et dignité.  (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
    • Une décence qu’on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune.  (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
  2. (En particulier) Bienséance en ce qui concerne les bonnes mœurs.
    • Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse.  (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. -1936)
    • L’éducation, c’est une chose. La décence morale, c’est autre chose.  (Joseph Facal, Comment tuer une démocratie, Le Journal de Montréal, 14 novembre 2020)
    • Ce malhonnête homme a l’esprit de garder au moins une certaine décence.

Synonymes

Antonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

  • Canada (Shawinigan) : écouter « décence [desɑ̃s] »

Voir aussi

  • décence sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (décence)
  1. « décence », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
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