seizh

Voir aussi : Seizh

Breton

Étymologie

Du moyen breton seiz[1] lui-même issu du vieux breton seith[2]. À comparer au cornique seyth, au gallois saith, au vieil irlandais secht n-, au gaélique seachd : d’un celtique *septen- apparenté au sanskrit सप्त, sapta, au grec ἑπτά, au latin septem, au gotique sibun (d’où l’anglo-saxon seofon puis l’anglais seven, et l’allemand sieben), au lituanien septyn-ì, au vieux slavon sedm-ǐ[3].

Adjectif numéral

seizh \ˈsɛjs\

  1. Sept.
    • Hecʼh ene a zo ken du ha ker pounner hag ar seizh pecʼhed kapital asambles.  (Jakez Riou, An ti satanazet, Skridoù Breizh, 1944, page 56)
      Son âme est aussi noire et aussi lourde que les sept pêchés capitaux ensemble.
    • Bezit neuze prest holl a-benn warcʼhoazh da noz, seizh eur hanter.  (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 121)
      Soyez alors tous prêts demain soir, sept heures et demi.

Dérivés

Nom commun

seizh \ˈsɛjs\

  1. Le nombre sept.
  2. Le chiffre sept.
Précédé
de c'hwec'h
Cardinaux en breton Suivi
de eizh

Prononciation

  • Carhaix-Plouguer (France) : écouter « seizh [Prononciation ?] » (bon niveau)

Références

  1. Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
  2. Léon Fleuriot, A Dictionary of Old Breton - Dictionnaire du vieux breton - Part I, Toronto, 1985
  3. Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900lire sur wikisouce
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