aïe

Voir aussi : AIE, aie, -aie

Français

Étymologie

De l’ancien français ahi

Interjection

Invariable
aïe
\aj\

aïe \aj\ invariable

  1. Cri exprimant la douleur.
    • Aïe ! je me suis fait mal !
    • Aïe ! Que je souffre !
    • Un heurt de la roue contre une pierre assez grosse que le charreton n’avait pas vue fit pousser au galant un Aïe ! d’angoisse et de douleur, sur quoi Scapin entama la conversation en feignant de le plaindre.  (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Aïe ! Ouille ! Pfff ! Oulala !
      Crise de rire. Invariablement nous nous brûlons les doigts.
       (Sonia et Alexandre Poussin, Africa Trek 1, 2007, page 116)
  2. Cri lancé lorsqu’un événement met quelqu’un dans un état d’inquiétude.
    • Aïe ! J’ai laissé les clés sur la voiture.
    • Je me baisse d’une masse, avec une grâce de coltineur pour mon service des cabinets. J’ignore les hésitations de mains blanches, je tripote à même, aïe donc !  (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
  3. (Vieilli) (Désuet) Cri pour faire avancer un cheval.

Synonymes

Dérivés

Traductions

Prononciation


Homophones

Anagrammes

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Voir aussi

Références

Ancien français

Nom commun

aïe *\a.jə\ féminin

  1. Variante dans les éditions moderne de aie. Le tréma étant ajouté pour indiquer la prononciation.
    • Par mei n’out aïe ne socurs  (1=La Chanson de Guillaume, édition de Stearns Tyler, vers numéro 2371. Manuscrit aie.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
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